Eryk Eisenberg, Vincent Tubert
Pôle Santé République, 105 avenue de la République, 63000 Clermont-
Ferrand. E-mail : eryk.eisenberg@orange.fr
Introduction
L’échographie dans les anesthésies périmédullaires fait l’objet d’un intérêt
de plus en plus marqué ces dernières années [1, 2].
L’utilisation de cette technique peut se faire soit sur un mode d’échorepérage
(repérage préalable pour préciser un certain nombre de paramètres
anatomiques et ainsi faciliter et/ou sécuriser l’anesthésie périmédullaire réalisée
dans un second temps), soit le mode de l’écho-guidage (guidage en temps réel
de l’aiguille, qui s’avère être d’un plus grand niveau de difficulté [3, 4]). L’échorepérage
fût décrit pour la première fois dans les années 80 [5, 6], les premiers
cas d’écho-guidage apparaissent dans la littérature en 2004 [7].
L’étude échographique permet de déterminer précisément la position et
l’orientation des apophyses épineuses, la profondeur du ligament jaune, de
l’espace épidural et de la dure-mère, et bien entendu le niveau de ponction [8, 9],
dont les repères de surface (ligne de Tuffier) ne donnent très souvent qu’une
approximation fausse [10-12].
Du fait de la faible minéralisation rachidienne des nouveau-nés et des
nourrissons, l’imagerie ultrasonographique périmédullaire y est particulièrement
contributive. Si elle permet dans ce cas précis de visualiser la dure-mère, l’espace
épidural, la diffusion de l’anesthésique local, et même la présence d’un cathéter
épidural [13] avec une relative aisance, les appareils modernes, les connaissances
sono-anatomiques et un certain niveau de pratique rendent ces éléments souvent
accessibles chez l’adulte également.
C’est ainsi que cette technique d’imagerie peut s’avérer fort utile chez
l’obèse [14] dont la palpation des repères osseux est imprécise ou impossible,
chez les patients présentant des pathologies rachidiennes comme les scolioses
[15] ou des antécédents chirurgicaux (laminectomies, ostéosynthèses,
etc… [16]).
L’imagerie périmédullaire dorsale [17] peut s’avérer plus difficile qu’en
lombaire du fait de la forme et de l’inclinaison des épineuses et des lames
vertébrales qui limitent l’accès des ultrasons au canal rachidien.
www.ichv.ch/fr/offresmedicales/chcvs/anesthesie_reanimation/Documents/eisenberg.pdf
Pôle Santé République, 105 avenue de la République, 63000 Clermont-
Ferrand. E-mail : eryk.eisenberg@orange.fr
Introduction
L’échographie dans les anesthésies périmédullaires fait l’objet d’un intérêt
de plus en plus marqué ces dernières années [1, 2].
L’utilisation de cette technique peut se faire soit sur un mode d’échorepérage
(repérage préalable pour préciser un certain nombre de paramètres
anatomiques et ainsi faciliter et/ou sécuriser l’anesthésie périmédullaire réalisée
dans un second temps), soit le mode de l’écho-guidage (guidage en temps réel
de l’aiguille, qui s’avère être d’un plus grand niveau de difficulté [3, 4]). L’échorepérage
fût décrit pour la première fois dans les années 80 [5, 6], les premiers
cas d’écho-guidage apparaissent dans la littérature en 2004 [7].
L’étude échographique permet de déterminer précisément la position et
l’orientation des apophyses épineuses, la profondeur du ligament jaune, de
l’espace épidural et de la dure-mère, et bien entendu le niveau de ponction [8, 9],
dont les repères de surface (ligne de Tuffier) ne donnent très souvent qu’une
approximation fausse [10-12].
Du fait de la faible minéralisation rachidienne des nouveau-nés et des
nourrissons, l’imagerie ultrasonographique périmédullaire y est particulièrement
contributive. Si elle permet dans ce cas précis de visualiser la dure-mère, l’espace
épidural, la diffusion de l’anesthésique local, et même la présence d’un cathéter
épidural [13] avec une relative aisance, les appareils modernes, les connaissances
sono-anatomiques et un certain niveau de pratique rendent ces éléments souvent
accessibles chez l’adulte également.
C’est ainsi que cette technique d’imagerie peut s’avérer fort utile chez
l’obèse [14] dont la palpation des repères osseux est imprécise ou impossible,
chez les patients présentant des pathologies rachidiennes comme les scolioses
[15] ou des antécédents chirurgicaux (laminectomies, ostéosynthèses,
etc… [16]).
L’imagerie périmédullaire dorsale [17] peut s’avérer plus difficile qu’en
lombaire du fait de la forme et de l’inclinaison des épineuses et des lames
vertébrales qui limitent l’accès des ultrasons au canal rachidien.
www.ichv.ch/fr/offresmedicales/chcvs/anesthesie_reanimation/Documents/eisenberg.pdf
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