L’objectif de ces recommandations était de faire le point sur les pratiques de remplissage
vasculaire (RV) périopératoire ayant démontré un bénéfice pour les patients, afin de les
utiliser en pratique quotidienne.
Chez les patients chirurgicaux considérés « à haut risque », il est recommandé de titrer le RV
peropératoire en se guidant sur une mesure du volume d’éjection systolique (VES) dans le but
de réduire la morbidité postopératoire, la durée de séjour hospitalier, et le délai de reprise
d’une alimentation orale des patients de chirurgie digestive. Il est recommandé de réévaluer
régulièrement le VES et son augmentation (ou non) en réponse à une épreuve de RV, en
particulier lors des séquences d’instabilité hémodynamique afin de s’assurer de la pertinence
de cette thérapeutique.
Au cours de la chirurgie « mineure », pour diminuer l’incidence des nausées, des
vomissements, le recours aux antiémétiques et la prescription de morphine postopératoire, il
est probablement recommandé d’administrer au moins 15 mL/kg de cristalloïdes pour les
gestes les plus courts, et de 20 à 30 mL/kg pour les gestes de une à deux heures.
Chez l’enfant et le nouveau-né, sans comorbidité associée, il est recommandé d’assurer un
apport de base hydro-électrolytique et glucidique en respectant la règle des « 4-2-1 » avec une
solution saline isotonique glucosée à 1 % chez l’enfant et le nourrisson, et glucosée à 10 %
chez le nouveau-né. Au-delà d’un âge de 10 ans et/ou d’un poids de 30-40 kg, les
particularités physiologiques pédiatriques deviennent moins importantes ; les
recommandations adultes devraient alors pouvoir être appliquées.
vasculaire (RV) périopératoire ayant démontré un bénéfice pour les patients, afin de les
utiliser en pratique quotidienne.
Chez les patients chirurgicaux considérés « à haut risque », il est recommandé de titrer le RV
peropératoire en se guidant sur une mesure du volume d’éjection systolique (VES) dans le but
de réduire la morbidité postopératoire, la durée de séjour hospitalier, et le délai de reprise
d’une alimentation orale des patients de chirurgie digestive. Il est recommandé de réévaluer
régulièrement le VES et son augmentation (ou non) en réponse à une épreuve de RV, en
particulier lors des séquences d’instabilité hémodynamique afin de s’assurer de la pertinence
de cette thérapeutique.
Au cours de la chirurgie « mineure », pour diminuer l’incidence des nausées, des
vomissements, le recours aux antiémétiques et la prescription de morphine postopératoire, il
est probablement recommandé d’administrer au moins 15 mL/kg de cristalloïdes pour les
gestes les plus courts, et de 20 à 30 mL/kg pour les gestes de une à deux heures.
Chez l’enfant et le nouveau-né, sans comorbidité associée, il est recommandé d’assurer un
apport de base hydro-électrolytique et glucidique en respectant la règle des « 4-2-1 » avec une
solution saline isotonique glucosée à 1 % chez l’enfant et le nourrisson, et glucosée à 10 %
chez le nouveau-né. Au-delà d’un âge de 10 ans et/ou d’un poids de 30-40 kg, les
particularités physiologiques pédiatriques deviennent moins importantes ; les
recommandations adultes devraient alors pouvoir être appliquées.
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